21 mai 2017

Absence




Les unes après les autres, les années sont passées sur ton absence. Trente années où il a fallu grandir sans tous les repères nécessaires. Trente années où la pluie et le soleil ont fripé mon visage et où le tien ne m’a jamais quitté… 



Tulipe




Tulipe




Tulipe

A mon père... 
 

5 mai 2017

Petite histoire de nature...

© Esprit de jardin - Edith Gayot-Boudier
Hier soir, mon mari me remet dans les mains un oisillon tout nu et minuscule qu’il venait de sauver des griffes d’un de nos chats…

Que faire ?

Il était 19h00, aucune association connue ne répondrait à cette heure.

Tout d’abord j’ai cru bon de le réchauffer au creux de mes mains, puis je l’ai installé dans un récipient avec du coton et j’ai maintenu ma main au-dessus pour lui diffuser de la chaleur.

Il fallait le nourrir… mais avec quoi, et comment ?

J’ai essayé le jaune d’œuf à l’aide d’un très petit bout de bois ; l’opération n’était pas probante… L’hydrater ? Même processus mais toujours pas concluant…

Il ouvrait le bec, mais mon manque d’expérience comme maman-oiseau se faisait nettement ressentir.

Qui était-il ?

Après une recherche internet, peut-être une réponse sur le site suivant : Ornithomedia, ainsi que des conseils pratiques. Mon petit protégé semblait être un moineau domestique (Passer domesticus) en devenir.



© Esprit de jardin - Edith Gayot-Boudier 
J’ai retiré le coton, dans lesquelles ses griffes risquaient de se prendre, que j’ai remplacé par une serviette en papier. J’ai recouvert le récipient par un couvercle de boite à œuf pour qu’il soit dans le noir. Après une nuit au chaud dans une pièce fermée pour que les chats ne puissent lui faire une visite fortuite, je pensais le retrouver sans vie. Pas du tout, il était vivant et plein de vitalité.

Il fallait agir et vite… 14 heures sans boire et sous nourriture me semblait énorme. 





Pouvait-on le mettre dans n’importe quel autre nid de moineaux domestiques ?

Appel à la LPO de ma région, puis dans un centre de soins LPO.
On m’informe que les oiseaux ne comptent pas et n’ont pas ou si peu d’odorat qu’il est tout à fait possible de disposer mon oisillon dans n’importe quelle couvée de moineaux domestiques.

Aussitôt dit, aussitôt fait !
Suivi d’une séance d’observation…
Trois heures après, l’oiseau n’avait pas été rejeté.



© Esprit de jardin - Edith Gayot-Boudier© Esprit de jardin - Edith Gayot-Boudier


Je suppose que cet oisillon avait dû tomber d’un nid naturel ; nous en avons plusieurs autour de la maison.

Certains penseront peut être que cela est peu de chose mais pour moi c’est un grand et vrai bonheur que d’avoir pu sauver cet oiseau… à qui je souhaite une belle et longue vie dans mon jardin… 

Postscriptum : L’oisillon « moineau » serait plutôt une mésange bleue…
 


© Edith Gayot-Boudier

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