Hier soir, mon mari me remet dans les mains un oisillon tout
nu et minuscule qu’il venait de sauver des griffes d’un de nos chats…
Que faire ?
Que faire ?
Il était 19h00, aucune association connue ne répondrait à
cette heure.
Tout d’abord j’ai cru bon de le réchauffer au creux de mes
mains, puis je l’ai installé dans un récipient avec du coton et j’ai maintenu
ma main au-dessus pour lui diffuser de la chaleur.
Il fallait le nourrir… mais avec quoi, et comment ?
Il fallait le nourrir… mais avec quoi, et comment ?
J’ai essayé le jaune d’œuf à l’aide d’un très petit bout de
bois ; l’opération n’était pas probante… L’hydrater ? Même processus
mais toujours pas concluant…
Il ouvrait le bec, mais mon manque d’expérience comme
maman-oiseau se faisait nettement ressentir.
Qui était-il ?
Qui était-il ?
Après une recherche internet, peut-être une réponse sur le site
suivant : Ornithomedia,
ainsi que des conseils pratiques. Mon petit protégé semblait être un moineau
domestique (Passer domesticus) en devenir.
J’ai retiré le coton, dans lesquelles ses griffes risquaient de se prendre, que j’ai remplacé par une serviette en papier. J’ai recouvert le récipient par un couvercle de boite à œuf pour qu’il soit dans le noir. Après une nuit au chaud dans une pièce fermée pour que les chats ne puissent lui faire une visite fortuite, je pensais le retrouver sans vie. Pas du tout, il était vivant et plein de vitalité.
Il fallait agir et vite… 14 heures sans boire et sous nourriture me semblait énorme.
Pouvait-on le mettre dans n’importe quel autre nid de moineaux domestiques ?
Appel à la LPO de ma région, puis dans un centre de soins LPO.
On m’informe que les oiseaux ne comptent pas et n’ont pas ou
si peu d’odorat qu’il est tout à fait possible de disposer mon oisillon dans n’importe
quelle couvée de moineaux domestiques.
Aussitôt dit, aussitôt fait !
Suivi d’une séance d’observation…
Trois heures après, l’oiseau n’avait pas été rejeté.
Je suppose que cet oisillon avait dû tomber d’un nid naturel ;
nous en avons plusieurs autour de la maison.
Certains penseront peut être que cela est peu de chose mais pour moi c’est un grand et vrai bonheur que d’avoir pu sauver cet oiseau… à qui je souhaite une belle et longue vie dans mon jardin…
Postscriptum : L’oisillon « moineau » serait plutôt une mésange bleue…
Certains penseront peut être que cela est peu de chose mais pour moi c’est un grand et vrai bonheur que d’avoir pu sauver cet oiseau… à qui je souhaite une belle et longue vie dans mon jardin…
Postscriptum : L’oisillon « moineau » serait plutôt une mésange bleue…
Je reconnais bien là l'amie de tous les vivants.
RépondreSupprimer:))) Si tu savais comme hier soir j'étais dans la peine... Laisser mourir ce petit être sans rien pouvoir faire... Et puis voilà... une histoire qui continue... Je t'embrasse doux ma belle amie ♥ ♥ ♥
SupprimerC'est génial Edith. Tu t'es débrouillée comme un chef et tu as sauvé ce petitou à la fois de tes chats et de la mort au bout du chemin. Chapeau, tu as toute mon admiration
RépondreSupprimerMerci Marie... :))))))
SupprimerIl se souviendra toute sa vie
RépondreSupprimerde la fée du jardin
qui c'est penchée sur son berceau
Oh quel tendre message... Merci Pascal et très belle journée... :)))
Supprimerj ai bien souvent tenté d'en sauver et je n'ai jamais réussi !
RépondreSupprimerje ne dois pas avoir la main "oiseau" !!! comme on a la main verte !
alors je t'envie d'avoir réussi à sauver ce titi qui viendra surement
te voir quand tu "gratouilleras" dans ton jardin !
Je l'espère Marty, mais je n'en suis pas certaine finalement... En tout cas, si cette mésange bleue, que je croyais être un moineau est vivante, elle aura été élevée avec une autre espèce. Son nid d'origine se trouvait dans l'interstice d'un mur, mais l'intérieur ne devait pas être assez spacieux pour tous les petits, et régulièrement, ils tombaient ; j'ai pu en sauver un autre 10 jours plus tard... mais 2 sont morts... pas facile pour nos chers petits plumeux...
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